Les Restos du Cœur préparent leur collecte nationale. Ils ont besoin de bénévoles. Au Secours populaire aussi, on recrute, comme à l’association Visite des Malades en Etablissements Hospitaliers. Le Covid-19 est passé par là, le tissu associatif a été fragilisé. C'est ce qu'explique une enquête de Solidarité, Ce sont notamment les associations dans le domaine de l'humanitaire qui ont été touchées. Tour d'horizon.

A cause de la crise sanitaire, mais pas seulement, des bénévoles sont partis et n'ont pas été remplacés. Cette situation pourrait freiner l'action de ces associations pourtant bien implantées sur Reims.

Les Restos du Cœur : il y a 2 ans , avec l’arrivé du coronavirus ,  les Restos du Cœur ont vu les bénévoles diminuer de 500 à 430. "Certains se sont mis en retrait, à cause du Covid, et ne sont pas revenus. On est en perpétuel recrutement, et c’est difficile notamment dans les postes à responsabilité comme la recherche financière, le secrétariat, mais on a aussi besoin de chauffeurs à l’entrepôt" explique Yves Fouquet, responsable dans la Marne des Restos.

En 2021, l’association avait récolté 70 tonnes de produits alimentaires et d’hygiène. Cette année, l’objectif à atteindre est de 100 tonnes car les besoins ne fléchissent pas, notamment en produits d’hygiène. "On inscrit tous les jours des demandeurs" poursuit Yves Fouquet.

Le Secours populaire

Chaque année le Secours populaire de la Marne organise l’accueil des  jeunes Parisiens depuis la pandémie, il y à 2 ans . "Il y a 15 à 20 ans c’était  beaucoup  plus facile  de  trouver  des  familles d’accueil… Si on en trouve  une douzaine, ce  sera  bien" explique Anne-Marie Duriez, présidente du Secours Populaire de la Marne.

Du 1er janvier au 31 décembre, les missions de l’association sont nombreuses, avec pour chacune un profil différent.  "Rien que pour Reims, il nous faut environ une centaine de bénévoles, à l’année" explique Anne Hazard, chargée du recrutement des bénévoles.

"C’est primordial, mais le Covid a été un frein. Cela a entraîné des ralentissements. On a toujours besoin de nouveaux bénévoles car certains ne font que passer, ou s’arrêtent s’ils retrouvent du travail" ajoute-t-elle.

Ainsi, depuis 10 ans, 50.000 candidats bénévoles se sont inscrits sur le site web du Secours populaire, qui n'est pas le seul lieu d'accueil de ces futurs bénévoles. Et parmi ces 37%, 60 % ont moins de 34 ans : Le Secours populaire attire des jeunes.

 Sabrina ACHAKAR