• Nouvelle piscine : le maire nous explique

    A l'occasion de l'ouverture de la nouvelle piscine, juste à quelques pas du collège, nous avons obtenu une interview du maire de Reims, Arnaud Robinet, qui en avait fait le grand projet de son premier mandat. Le public aurait dû découvrir ce magnifique établissement (qui a coûté 50 millions d'euros) dès le 14 novembre, mais le confinement en a décidé autrement ! Ce sont donc les primaires qui en ont eu la... primeur, puis les nageurs de haut-niveau. En fonction de la situation sanitaire, le public pourrait y nager en janvier. Vivement 2021 !

     

    Tout d’abord quand avez-vous imaginé ce complexe aqualudique ? 

    Arnaud Robinet : Avec la fermeture du Nautilud en 2013, pour des raisons de sécurité, Reims n’avait plus de grande piscine. C’était un manque pour une ville de notre taille. J’ai donc présenté ce projet lors des élections municipales, les Rémois l’ont choisi et la ville s’est mise au travail pour permettre d’avoir un équipement de grande envergure pour les Rémois.

    Pourquoi s’appelle-t-il ainsi ?

    A.R. : Le complexe aqualudique va s’appeler l’UCPA Sport Station Grand Reims, parce que tous les équipements gérés par l’UCPA, portent ce nom. En contrepartie, des entrées gratuites bénéficieront aux jeunes Rémois.

    N’y aura-t-il qu’une piscine ou d’autres choses ?

    A.R. : Le complexe aqualudique est bien plus qu’une piscine. Au-delà des bassins de différentes tailles qui sont présents en intérieur et en extérieur, le complexe abrite une patinoire (là aussi, intérieure et extérieure), des salles pour les sports de raquette, des espaces de bien-être. Le complexe est un équipement qui permettra à tout le monde d’y pratiquer une activité sportive.

    Va-t-il y avoir un parking assez grand pour tout le complexe ?

    A.R. : En parallèle du complexe, un grand parking de 750 places permettra de stationner à proximité immédiate. De plus le complexe est situé à proximité du tram, des bus le desserviront également. L’objectif est que l’on puisse venir en transports en commun dans cet équipement qui est au centre de la ville donc facilement accessible pour tous.

     Y aura-t-il un parking pour les vélos et les trottinettes ?

    A.R. : Venir à vélo, ou avec une trottinette est une option et le stationnement est bien prévu.

     Sera-t-elle ouverte à tout le monde y compris aux handicapés ?

    A.R. : Ce complexe est ouvert à tous. Des bassins sont bien sûr accessibles aux personnes en situation de handicap, c’est une nécessité et tout a été pensé en ce sens.

    Le prix d’entrée de cette piscine sera-t-elle plus chère que les autres ?

    A.R. : Oui, le prix d’entrée est un peu plus cher que pour les autres piscines, parce que les possibilités sont bien supérieures. Mais l’entrée est très abordable. Le prix sera de 4,80€ pour les Rémois. Aujourd’hui, le prix des autres piscines comme les Thiolettes ou Talleyrand est de 3,90€. La différence est minime. A titre d’exemple, l’entrée sera moins chère qu’à Rethel ou Epernay.

    Quand sera-t-elle ouverte ?

    A.R. : Le complexe va ouvrir au public les 14 et 15 novembre si la situation sanitaire le permet. En ce moment, les équipes effectuent les derniers tests (interview réalisée fin octobre).

    Pourquoi avez-vous choisi cet emplacement ?

    A.R. : Ce complexe situé sur l’ancienne friche du Sernam, vient occuper un endroit qui été délaissé en pleine ville. Aujourd’hui, on évite d’étaler les constructions en dehors des villes. En termes d’écologie, il est plus responsable de construire sur des zones qui sont libres.

    Ne craigniez-vous pas que la circulation soit plus difficile autour du complexe ?

    A.R. : Aujourd’hui, c’est une zone qui n’était pas circulée, qui ne menait à rien. Donc il y aura plus de circulation demain mais les axes de circulation ont été créés justement pour desservir spécifiquement ces équipements.

    Combien aura coûté ce projet ?

    A.R. : C’est un projet qui coûte 50 millions d’euros mais pour tous les équipements, les collectivités payent une somme chaque année et donc la totalité de l’équipement, n’est pas payée en une fois, ce qui permet de faire d’autres projets.

    Propos recueillis par Louise CLAUZIER

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